assistance technique
Sommaire
1. Introduction
2. Diagnostic de pannes matérielles
2.1. Les pannes Post
2.2. Les pannes CMOS/BIOS
2.3. Les pannes CARTES MERES
2.4. Les pannes CPU
2.5. Les pannes RAM
2.6. Les pannes d’alimentation
2.7. Les pannes des disques durs
2.8. Pannes de périphériques
3. Diagnostic de pannes logicielles
3.1. Panne bureautique
3.2. Panne de base de données
3.3. Panne d’applications
4. Diagnostic de pannes du SE
4.1. Noyau
4.2. Bibliothèques
4.3. Outils système
4.4. Programmes applicatifs de base
5. Renseignement de la fiche diagnostic ou de la partie diagnostic de la fiche d’interventions
1. Introduction
Un bon diagnostic utilise des techniques éprouvées pour
réparer les problèmes informatiques. La découpe logique du processus de diagnostic
en étapes le rend plus efficace.
Le processus de diagnostic démarre avec l'identification
du problème. Des informations doivent ensuite être rassemblées pour définir
les causes. Ensuite, une solution est développée et mise en place.
Enfin, on vérifie que la solution a fonctionné. Si le problème est
résolu, le processus de diagnostic se termine avec la documentation de la
solution. Si le problème n'est pas résolu, le processus redémarre jusqu'à
ce qu'une solution soit trouvée. Chaque étape est détaillée dans les chapitres
suivants.
Dans cette étape, le problème est
identifié. Pour cela, il faut analyser les symptômes, de façon à déterminer les
causes possibles. Le résultat est un bilan détaillé qui décrit clairement le
problème. Sans une bonne compréhension du problème, le technicien ne peut
pas rassembler les bonnes informations pour développer une solution adéquate.
Une fois que le problème a été identifié, la prochaine
étape est de collecter les informations pour qu'une solution puisse être
développée. Un diagnostic rapide et efficace implique la collecte
d'informations fiables afin de trouver une solution adéquate. Les problèmes
informatiques peuvent varier du simple au très complexe. Le problème peut
devenir très compliqué si le technicien n'a pas la bonne information.
Aujourd'hui, les techniciens ont de nombreux outils
disponibles pour les aider à diagnostiquer le problème. Ils peuvent
utiliser des multimètres digitaux (DMM), des outils logiciels de
diagnostic, et obtenir des informations de l'utilisateur final. Les
techniciens peuvent aussi inspecter visuellement les systèmes à la recherche
d'un composant cassé et guetter les symptômes d'un problème.
2. Diagnostic de pannes matérielles
Le diagnostic d'un
système matériel désigne toute méthode permettant de déterminer si une machine
est défaillante ou non et de discriminer
l'origine de la panne
à partir des informations relevées par observation, contrôles et tests.
Cette méthode peut
se présenter sous diverses natures et divers supports. Il peut s'agir :
- d'un algorithme de détection électronique ou
informatique
- d'un arbre de défaillance
- d'un simple test visuel
Une panne
matérielle commence par un diagnostic électronique ou informatique et peut
prendre plusieurs formes.
Les éléments matériels qui peuvent être diagnostiquées
sur place sont appelés des sous-ensembles. Les sous-ensembles ne
nécessitent aucune soudure et sont faciles à enlever et à installer. Par
exemple, une carte son PCI est considérée comme un sous-ensemble. Une carte
son, peut être enlevée sans outil spécial.
2.1. Les pannes Post
Chaque fois qu'un ordinateur est allumé, il exécute un
test au démarrage (POST). Le POST est une série de tests d'autodiagnostic que
l'ordinateur exécute pour tester les composants principaux. C'est la première
tâche effectuée par le BIOS de l'ordinateur. Le POST effectue des tests
basiques sur la carte mère et les principaux composants. Il ne fait pas de
tests approfondis sur le système de l'ordinateur. Il peut seulement détecter
les pannes majeures qui bloquent le démarrage.
Le
POST est stocké dans le BIOS en ROM de l'ordinateur. Lorsque l'ordinateur est allumé, la fonction POST est
chargée dans la première barrette de RAM. L'ordinateur vérifie le bon
fonctionnement du séquenceur système, du CPU, de la carte vidéo, de la
mémoire et du clavier. Si une erreur apparaît, le BIOS a des codes
d'erreur prédéfinis qui seront signalés aux utilisateurs. Ces erreurs
peuvent être signalées visuellement ou à travers une série de bips.
2.2. Les pannes CMOS/BIOS
Le composant CMOS ou la mémoire non volatile (NVRAM)
stocke les paramètres et la configuration de démarrage. Les erreurs classiques
associées au BIOS comprennent les erreurs de CRC du composant CMOS, les
conflits IRQ / DMA, les erreurs concernant les disques durs, les erreurs
de mémoire, et les problèmes de CPU.
Le
BIOS est le premier élément à considérer dans le diagnostic des problèmes
matériels. Ses caractéristiques renseignent le technicien sur les informations
de configuration logicielle et matérielle de bas niveau. La plupart des
utilisateurs finaux ne connaissent pas les informations du BIOS, ou ne savent
pas les interpréter. Elles sont donc rarement utilisées de façon efficace dans
le dépannage.
Vérifier le BIOS Généralement :, quand un ordinateur ou un serveur réseau
s'initialise, le numéro de version du BIOS s'affiche. Vérifier le site
web du vendeur pour déterminer si la version du BIOS installé est la
dernière disponible pour le modèle que vous avez. Si une nouvelle version du
BIOS est disponible sur le site web du vendeur, télécharger la mise à jour et
suivre les instructions du constructeur pour la mise à jour. La plupart des
ordinateurs et des serveurs réseau ont un BIOS qui est flashable, ce qui
signifie qu'il peut être facilement effacé et mis à jour via le logiciel.
Accéder au CMOS : Pour accéder au
programme de configuration du CMOS, appuyer sur la touche adéquate pendant le
processus de lancement. La touche concernée doit être actionnée dès le début du
processus de lancement, ou le système chargera l'OS installé. Si l'affichage
vidéo est opérationnel, un message indiquant l'action à effectuer pour accéder
au setup est généralement affiché. La touche d'accès au CMOS est généralement
F1, F2, ou Suppr. Comme il n'y a pas de standard, vérifiez quelle est la touche
à actionner dans la documentation adéquate.
2.3. Les pannes CARTES MERES
La carte mère coordonne le bon fonctionnement des
composants du système. Elle permet aux périphériques de communiquer et de
travailler ensemble. Si la carte mère est défaillante, elle doit être
remplacée. Les scénarios suivants illustrent les problèmes qui peuvent
apparaître, et les procédures à suivre pour les résoudre.
Scénario 1 Si
l'ordinateur ne démarre pas, suivre ces étapes
1. Vérifier l'alimentation électrique extérieure. Le
câble d'alimentation doit être correctement connecté à l'ordinateur et la prise
de courant alimentée.
2.
Vérifier les connexions à l'intérieur de l'unité centrale. La carte mère et les
unités de masse doivent être alimentées
3.
Regarder le montage de la carte mère. Celle-ci doit être isolée du boitier par
des tampons en caoutchouc à chaque point de fixation et ne doit pas toucher la
base en métal. Si ces tampons ne sont pas correctement installés, la carte mère
peut être en court-circuit.
4.
Enlever chaque carte d'extension et essayer de redémarrer le système. Si cela
fonctionne, cela prouve la défaillance de la carte enlevée.
5.
Vérifier les contrôleurs de disque. Enlever les et essayer de démarrer. Si cela
fonctionne, le problème peut être circonscrit à l'un des disques.
6.
Enlever les cartes vidéo. Si l'ordinateur démarre, essayer une autre carte.
7.
Remplacer la première barrette de RAM par une dont vous êtes sûr.
8.
Si l'ordinateur, après toutes ces manipulations, ne démarre toujours pas, la
carte mère devra probablement être remplacée.
Scénario
2 Des
micros interrupteurs et cavaliers sont présents à la surface de la carte mère.
Leur configuration peut avoir besoin d'être modifiée pendant le dépannage. Sur
certaines cartes mères, par exemple, le programme de configuration du CMOS est
activé par une configuration particulière des cavaliers. Si ceux-ci ne sont pas
remis à leur position initiale, l'ordinateur ne fonctionnera pas correctement.
Pour vérifier la configuration de des cavaliers, consulter soit la
documentation, soit le site web du fabricant.
Scénario
3 Durant
la phase de test au démarrage (POST), la compatibilité entre la ROM et la carte mère est testée.
Si le test échoue, l'utilisateur reçoit le message : « BIOS ROM Checksum
Error ». Cela signifie que la compatibilité n'est pas assurée. La ROM devra donc être changée
par un modèle compatible.
2.4. Les pannes CPU
Les symptômes d'une panne processeur sont une baisse de
performance, des bips au POST, ou un système qui ne fonctionne pas
correctement. Ces erreurs indiquent généralement qu'une erreur interne est
survenue. Les erreurs internes peuvent aussi causer des pannes intermittentes.
Si le système compte en permanence la
RAM ou se fige en comptant la RAM , le CPU crée des erreurs et a besoin d'être
remplacé.
Problèmes de
refroidissement : La plupart des CPU
possèdent un ventilateur destiné à les refroidir. Si le système se bloque ou
chauffe exagérément, le ventilateur peut être mis en cause.
Une bonne maintenance des composants internes prévient
les réparations coûteuses du CPU. Il faut garder l'ordinateur dans une zone
bien ventilée, nettoyer les ouvertures d'aération régulièrement, remplacer
souvent les filtres et nettoyer l'intérieur de l'ordinateur. Le ventilateur de
refroidissement doit être spécifique au CPU.
Les CPU peuvent aussi sortir de leur logement, étant
donné la dilatation des métaux en présence de chaleur, et leur contraction
pendant le refroidissement. Cette fluctuation risque éventuellement de rendre
le CPU instable, et affectera sa performance. Inspecter visuellement le CPU, et
le remettre en place s'il semble sorti.
2.5. Les pannes RAM
La plupart des RAM
sont des RAM dynamiques synchrones (SDRAM) et DRAM Rambus (RDRAM). SDRAM avec
des boîtiers DIMM à 168 pin sont les modules les plus connus. Avant les SDRAM
et RDRAM, il y avait les DRAM. D'anciens Pentiums utilisaient le mode Fast Page
(FPM) et la RAM EDO
(Extended Data-Out). FPM et EDO RAM sont des modules mémoire à 72 pin.
·
RAM Dynamique
(DRAM) - DRAM est une forme classique de RAM et depuis,
a été remplacée par la SDRAM ,
plus rapide et moins chère. La
DRAM fonctionne en stockant des données de manière électrique.
·
RAM EDO - La RAM EDO est plus rapide
que la DRAM. EDO
RAM a aussi été remplacé par SDRAM. EDO RAM était une amélioration de la DRAM , parce qu'elle avait des
caractéristiques évoluées de synchronisation. EDO augmente la durée de stockage
des données et possède une fréquence de rafraîchissement réduite. Ceci soulage
le CPU et la RAM
en terme de synchronisation et améliore la performance.
·
SDRAM - La SDRAM a remplacé la DRAM , la FPM et l'EDO. SDRAM est une
amélioration parce les transferts de données entre le CPU et la mémoire sont
synchronisés. SDRAM permet au CPU de traiter des données tandis qu'un autre
processus est en train d'être chargé.
·
DDR SDRAM – La DDR SDRAM est une
nouvelle forme de SDRAM qui peut théoriquement augmenter la vitesse d'horloge
mémoire jusqu'à 200 mégahertz (Mhz) ou plus.
·
Module SIMM - Le boîtier SIMM
est un module mémoire de 72 ou 30 contacts. On considère les SIMM comme des
composants anciens, et peuvent donc se trouver dans des machines d'un certain
âge. Les SIMM avec 72 contacts peuvent supporter un transfert sur 32 bits, les
SIMM de 32 contacts peuvent supporter des transferts sur 16 bits.
·
Module DIMM - le boîtier DIMM
est un module mémoire de 168 contacts. Les DIMM sont largement utilisés
aujourd'hui et supportent un transfert sur 64 bits.
·
Module Rambus
(RIMM) : Le boîtier RIMM est un module mémoire de 184 contacts
qui utilise seulement la
RDRAM. De plus petits modules appelés SO RIMM ont un
connecteur de 160 contacts. Certains systèmes demandent que les modules RIMM
soient ajoutés par paires identiques, et d'autres permettent aux RIMM d'être
installés tout seuls.
On peut obtenir
plus d'informations sur les types de mémoires spécifiques à partir du site web
du fabricant.
Dépanner les problèmes de RAM : Les pannes de RAM
viennent soudainement ou de manière intermittente. Une mémoire défaillante ou
sur utilisée peut bloquer le système à tout moment. La performance du système
est une bonne indication de l'état de la mémoire. Si le système fonctionne sans
problème et que les applications bloquent rarement, l'utilisation de la RAM est adaptée à la quantité
installée.. Si l'ordinateur, effectuant plusieurs tâches à la fois, se bloque
fréquemment, la quantité de RAM est probablement insuffisante pour la charge de
travail.
2.6. Les pannes d’alimentation
L'alimentation joue
un rôle vital dans le fonctionnement de tout système informatique. Si
l'alimentation ne fonctionne pas correctement, les composants informatiques
seront mal alimentés et ne fonctionneront pas normalement.
L'alimentation convertit le courant alternatif (AC) qui
arrive de la prise, en un courant continu (DC). Le courant alternatif vient du
mur, sa valeur variant de 120 à 240 volts (tout dépend du pays ou de la
région). Il est converti en courant continu +/- 5 et +/- 12 V. Après que le
courant soit converti d'alternatif en continu, l'alimentation fournit deux
fonctions importantes à l'ordinateur.
·
Fourniture d'énergie : l'alimentation
délivre la bonne quantité de courant à tous les composants du système. Par
exemple, les micros processeurs, les cartes modulaires, la RAM et les disques reçoivent
tous du courant continu de l'alimentation.
·
Mécanisme de refroidissement : c'est la fonction
la moins évidente de l'alimentation. Cependant, cette fonctionnalité ne doit
pas être occultée parce qu'elle joue un rôle important dans la performance du
système. Les systèmes informatiques fonctionnent mieux s'ils sont correctement
ventilés et refroidis. Un ventilateur intégré à la plupart des alimentations
refroidit l'alimentation et les composants internes.
Quand un PC
redémarre au hasard ou se bloque après avoir fonctionné un moment, il peut
indiquer une alimentation défaillante.
L’alimentation génère la majorité du flux
d'air. Le ventilateur sur l'alimentation rafraîchit l'unité et les autres
composants internes du système. Le ventilateur aspire l'air des composants
internes, la carte mère, la puce et les cartes modulaires, et évacue l'air
chaud en dehors du boîtier de l'ordinateur. C'est typiquement le cas avec les
nouveaux boîtiers ATX. Avec les anciens systèmes AT, le ventilateur aspire
l'air de l'extérieur et le souffle directement sur les composants de la carte
mère. Aujourd'hui, la plupart des processeurs ont un ventilateur attaché à la
puce. Le ventilateur intégré refroidit le CPU. Vérifier que les ventilateurs
fonctionnent en écoutant le bruit du ventilateur. Ce dernier devrait
fonctionner en ronronnant doucement. Il ne devrait y avoir aucun bruit excessif.
2.7. Les pannes des disques durs
La reconnaissance
par le bios de la machine d’un disque dur est la première étape à vérifier si
le poste ne démarre pas.
Certains
ordinateurs sont configurés avec deux disques durs différents. Configurer un
ordinateur avec deux disques durs augmente l'espace pour sauvegarder et stocker
des données. Si deux disques durs sont configurés sur le même câble, ils
doivent avoir une relation maître/esclave. En mode normal, l'ordinateur
démarrera à partir de l'OS chargé sur le disque dur paramétré en maître. Le
disque maître gèrera le drive esclave (disque avec le cavalier mis en place sur
esclave) une fois que l'ordinateur démarrera. Le disque dur esclave fournit des
capacités supplémentaires de stockage.
Quand deux disques sont installés, la majorité des
problèmes viennent d'une mauvaise installation des cavaliers, ou d'un
paramétrage incorrect du BIOS. Les fabricants de disque dur décident des
positions de cavaliers, aussi le technicien aura besoin de consulter le manuel
du disque dur ou le site web du fabricant pour les détails spécifiques.
Cependant, chaque disque doit être installé soit en Maître, soit en
Esclave ou en Câble Select. Le disque qui contient l'OS. doit être paramétré en
maître. Le second disque doit être installé en esclave.
La sélection par le câble (CSEL) est une
option qui définit la relation maître / esclave en fonction de la position du
disque sur le câble IDE. Pour que le CSEL fonctionne correctement, chaque appareil
doit avoir ses cavaliers installés sur CSEL, un câble CSEL doit être utilisé,
et le connecteur d'interface d'hôte doit supporter le CSEL.
2.8. Pannes de périphériques
Les périphériques
d'entrée tels qu'un clavier, une souris, des scanners, et les appareils
numériques transfèrent des données dans un ordinateur. La plupart des
périphériques d'entrée sont détectés au démarrage.
Quand on diagnostique des périphériques d'entrée,
vérifiez que le périphérique est correctement connecté. Vérifier que le câble
est dans de bonnes conditions de fonctionnement et qu'il n'est pas usé. Comme
avec d'autres problèmes matériels, commencer le dépannage en dehors de l'unité
centrale.
Après avoir vérifié les connexions du périphérique
d'entrée, essayer de relancer l'ordinateur. Quelquefois, un périphérique
d'entrée peut être déconnecté pendant son fonctionnement et le redémarrage est
efficace. Faire attention à toutes les erreurs qui s'affichent pendant le
démarrage. Les erreurs seront indiquées soit par un message d'erreur sur
l'écran vidéo, soit un par un code composé de bips.
Par exemple, si un clavier n'est pas correctement
connecté, l'utilisateur peut avoir un code sonore ou un message d'erreur
« 301 ».
Deux erreurs connues avec les périphériques d'entrée
sont l'entrée de caractères incorrects et des périphériques non reconnus. Deux
de ces erreurs peuvent être la conséquence de mauvais pilote ou d'un pilote
dépassé. Toujours vérifier le site web du fabricant pour les pilotes mis à
jour. Les périphériques d'entrée ont besoin du bon pilote pour fonctionner
correctement.
Claviers :
Les claviers sont des périphériques d'entrée très
utilisés. Etant donné cette lourde charge de travail et la présence de nombreux
composants en mouvement, les pannes de clavier sont fréquentes. La meilleure
protection contre les erreurs de clavier est la maintenance proactive.
Souris :
La souris est aussi un périphérique d'entrée très
utilisé. Les souris sont sujettes à la dégradation de leur performance,
principalement à cause de la poussière et la saleté qui endommagent les
composants. Maintenir un environnement propre et nettoyer la souris fréquemment
pour avoir une performance optimale.
Scanners : la plupart des erreurs de scanners sont soit liées à une
mauvaise installation du logiciel, soit à un périphérique mal connecté.
Ports parallèles : Les ports
parallèles sont rarement défaillants. Cependant, un problème connu est la
faible performance d'un périphérique parallèle.
Les ports USB : La plupart des
nouveaux ordinateurs sont équipés avec un port USB. Aujourd'hui, les ports USB
remplacent l'ancien port série que l'on trouvait dans la plupart des
ordinateurs. Les périphériques USB sont basés sur la technologie PnP (Plug and Play).
Ceci signifie que les périphériques USB devraient s'installer et fonctionner
avec un minimum de configuration. Cependant, ceci ne signifie pas que les
périphériques USB soient sans problèmes. Il y a plusieurs pannes connues qui
sont associées aux périphériques USB.
·
Un driver manquant
ou dépassé
·
Mauvais câblage
·
Matériel défectueux
·
Conflits de
ressources
3. Diagnostic de pannes logicielles
Une
panne logicielle peut être de 3 types :
Panne
bureautique, panne de base de données, et panne d’applications.
3.1. Panne bureautique
Le terme de bureautique
désigne les applications ayant pour objectif la mécanisation et
l'automatisation du travail de bureau soit les processus de production,
d'expédition, de réception et de conservation des documents.
La
bureautique se définit aussi comme la technique de production et de
communication de documents (textes, audio, images). Les outils bureautique se
classent en trois grandes catégories les outils de production de document, tel
que le traitement de texte, les tableurs et tous les outils spécialisés de
production basés sur un métier, les outils de communication principalement les
logiciels de courrier et finalement les outils de conservation tel que les
logiciels de gestion documentaire. Ces trois catégories représentent les
surfaces traditionnelles du travail de bureau soit la surface de production, les
paniers de réception et d'expédition et finalement les classeurs.
Dans
la réalité des choses, Une panne bureautique peut être un disfonctionnement des
produits de la suite office Microsoft (WORD, EXCEL, POWERPOINT) ou du système
open source comme OPENOFFICE.
3.2. Panne de base de données
Une
base de données, usuellement abrégée
en BD ou BDD, est un ensemble structuré et organisé permettant le stockage de
grandes quantités d'informations afin d'en faciliter l'exploitation (ajout,
mise à jour, recherche de données).
Une
base de données se traduit physiquement par un ensemble de fichiers présent sur une mémoire de masse
(bien souvent un disque). Certaines peuvent être accessibles via
les réseaux, on parle alors de base de données en ligne.
Les
exemples les plus connus à l'heure actuelle de base de données orientée objets
sont les annuaires, qui sont capables de stocker une multitude d'informations.
Ils la stockent dans des objets, très souvent une fiche individuelle, une
machine, une ressource... à laquelle on associe des valeurs, ses attributs.
Une panne de base
de données peut être un problème d’accès à la base de données, un service
dépendant de la base qui n’est pas monté, la base de données est endommagée
dans ce cas, soit la réparer soit la restaurer a partir d’une sauvegarde, etc.
Une base de connaissance concernant la base de données devra être disponible,
consultable pour le technicien helpdesk.
3.3. Panne d’applications
Une application est un outil qui
permet de réaliser une ou plusieurs tâches ou fonctions. Un amalgame est
courant avec le terme logiciel.
Un
logiciel est un ensemble de programmes qui permet à un ordinateur ou à un
système informatique d'assurer une tâche ou une fonction en particulier
(exemple : logiciel de gestion de la relation client, logiciel de
production, logiciel de comptabilité, logiciel de gestion des prêts).
On
distingue en général, dans un système informatique, la partie matérielle
(l'ordinateur et ses périphériques) et la partie logicielle, immatérielle (les
programmes « écrits » sur le disque dur).
Le
logiciel est un bien immatériel, mais surtout c'est un bien non-rival,
c’est-à-dire qu'il ne s'use pas ; c'est un bien dont la consommation par
un individu donné n'empêche pas d'autres consommateurs d'en jouir simultanément.
Le
terme logiciel est souvent employé pour désigner un programme informatique, et
inversement, bien qu'un logiciel puisse être composé d'un seul ou d'une suite
de programmes. Ce dernier cas est d'autant plus fréquent que la capacité
réduite de calcul de l'ordinateur oblige à une segmentation des tâches en
plusieurs modules séparés .Il existe un autre amalgame avec
application : l'application est un ensemble de logiciels nécessaire pour
une tâche donnée (par exemple, un navigateur web est une application alors que Firefox
est un logiciel).
Généralement, les
programmes sont accompagnés d'un ensemble de données permettant de les faire
fonctionner (par exemple, un jeu viendra avec de nombreuses images, animations,
sons, etc.).
Une panne
d’applications peut être un problème d’accès à l’application, un service
dépendant de l’application qui n’est pas monté, l’application est endommagée
dans ce cas, soit la réparer soit l’installer de nouveau, etc. Une base de
connaissance concernant l’application devra être disponible, consultable par le
technicien helpdesk. L’accès à ces bases de connaissance est généralement un
service payant car l’application est spécifique à son constructeur.
4. Diagnostic de pannes du SE
Le système d’exploitation (SE, en anglais Operating
System ou OS) est un ensemble de programmes responsables de la liaison
entre les ressources matérielles d’un ordinateur
et les applications informatiques de l’utilisateur
(traitement de texte, jeu vidéo…). Il fournit aux programmes applicatifs des
points d’entrée génériques pour les périphériques.
Un
système d’exploitation est typiquement composé :
- d’un noyau ;
- de bibliothèques ;
- d’un ensemble d’outils système ;
- de programmes applicatifs de
base.
4.1. Noyau
Le
noyau (ou cœur) assure les fonctionnalités suivantes :
- gestion des périphériques (au
moyen de pilotes) ;
- gestion de l’exécution des
programmes (aussi nommée processus) :
- gestion de la mémoire attribuée
à chaque processus ;
- ordonnancement des processus
(répartition du temps d’exécution sur le ou les processeurs).
- synchronisation et
communication entre processus (services de synchronisation, d’échange de
messages, mise en commun de segments de mémoire, etc.)
- gestion des fichiers (au moyen
de systèmes de fichiers) ;
- gestion des protocoles réseau (TCP/IP,
IPX, etc.).
4.2. Bibliothèques
Les bibliothèques servent à regrouper les opérations
les plus utilisées dans les programmes informatiques, afin d’éviter la
redondance de la réécriture de ces opérations dans tous les programmes.
On distingue généralement deux types de bibliothèques:
les bibliothèques système, et les bibliothèques utilitaires. Les bibliothèques
système sont constituées de fonctions permettant l’utilisation agréable des
fonctionnalités systèmes (généralement des points d’entrée vers des fonctions
du noyau, mais pas seulement). Les bibliothèques utilitaires contiennent des
fonctions d’usage courant et pratique (fonctions mathématiques, fonctions de
tri, etc.).
4.3. Outils système
Les
outils système permettent :
De
configurer le système (gérer les comptes des utilisateurs, configuration des
paramètres réseau, démarrage automatique des services, etc.).
De
passer le relais aux applications proposant des services à un ou plusieurs
utilisateurs ou à d’autres ordinateurs, grâce au réseau par exemple.
4.4. Programmes applicatifs de base
Des programmes applicatifs de base offrent des services
à l’utilisateur (calculatrice, éditeur de texte, navigateur web, etc.). Ces
programmes applicatifs sont souvent fournis en paquet promotionnel (bundle])
avec le système d’exploitation. Certaines personnes estiment qu’ils ne font pas
réellement partie du système d’exploitation. La séparation entre les programmes
applicatifs de base et le système d’exploitation est difficile à définir, du
fait que l’un devient inutile sans l’autre, et que bon nombre d’applications
sont programmées en supposant que les programmes applicatifs de base sont
toujours présents.
Une panne d’un système d’exploitation peut
être un problème de démarrage de la machine, un problème de virus, un problème
d’installation d’une application, un problème avec un correctif de sécurité, un
problème de bibliothèques, etc. Une base de connaissance concernant le système
d’exploitation devra être disponible, consultable par le technicien helpdesk.
L’accès à ces bases de connaissance connues sous le nom FAQ (foire aux
questions) est généralement gratuit comme le service Technet de Microsoft mais
certains services sont payants. On peut citer des Faq pour Windows server 2003,
des Faq pour Windows XP, etc.
5. Renseignement de la fiche diagnostic ou de la partie diagnostic de la fiche d’interventions
Le
terme fiche de diagnostic est envisagé en tant que « mémoire » ou
« compte-rendu ».
Une fiche de
diagnostic est un document décrivant sommairement une situation, des évènements
ou des phénomènes.
Dans
notre cas il s’agit du technicien helpdesk qui doit renseigner la fiche de
diagnostic pour gérer le dossier d’incidence du client.que la panne soit
matériel, logiciel, ou panne de système d’application, la fiche laisse une
traçabilité sur l’incident du client soit que cette incident soit résolu ou
non.
Une
fiche de diagnostic se présente sous forme de formulaire qui contient des
champs : on peut y saisir du texte, cocher des cases, effectuer un choix
dans une liste de termes prédéfinis.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire